Intitulé publication: | Chef du Groupe de la gestion de la faune sauvage, P5 |
Intitulé code d’emploi: | Spécialiste de la gestion des programmes hors classe |
Département / Bureau: | Programme des Nations Unies pour l’environnement |
Lieu d’affectation: | NAIROBI |
Période de candidature: | 16 juillet 2021 – 29 août 2021 |
No de l’appel á candidature: | 21-Programme Management-UNEP-158100-R-Nairobi (X) |
Cadre organisationnel
Le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) est l’autorité mondiale de premier plan en matière d’environnement, chargée de définir le programme mondial pour l’environnement, de promouvoir la mise en œuvre cohérente du volet environnement du développement durable au sein du système des Nations Unies et ayant autorité pour défendre la cause de l’environnement mondial. La Division des écosystèmes du PNUE collabore avec des partenaires internationaux et nationaux à la prestation d’une assistance technique et de services consultatifs au service de la mise en œuvre des politiques environnementales et du renforcement des moyens dont disposent les pays en développement ou en transition pour assurer la gestion de l’environnement.
Le poste est à pourvoir à la Division des écosystèmes, à Nairobi. Sous la supervision du Chef du Service de la biodiversité et de la gestion des terres, le (la) titulaire s’acquitte des fonctions ci-après.
Responsabilités
•Fournir des orientations et des conseils concernant la gestion et la conservation des espèces sauvages, notamment définir des stratégies visant à garantir le respect des délais et un bon rapport coût-efficacité pour l’obtention de résultats dans l’intérêt de l’Organisation et de ses partenaires.
•Prendre l’initiative d’élaborer des stratégies de gestion des espèces sauvages consacrant une vision à long terme concernant les choix d’utilisation des terres, y compris les moyens de concilier la conservation avec l’expansion de l’agriculture ; la croissance démographique l’amélioration de la résilience des zones rurales, notamment la création de débouchés pour les petits exploitants agricoles.
•Prendre l’initiative d’informer et d’influencer les choix en termes d’utilisation des terres en faisant mieux comprendre les multiples menaces pour les espèces sauvages.
•Faire en sorte que l’économie des espèces sauvages devienne une option légitime et efficace en termes d’utilisation des terres.
•Assumer le rôle de chef de file dans la création et la promotion de systèmes écologiquement représentatifs et bien reliés d’aires protégées et d’autres zones de conservation, et soutenir les aspects relatifs aux espèces sauvages des approches intégrées de la santé humaine, animale et environnementale (par exemple, l’approche « Un monde, une santé »).
•Veiller à la mise en œuvre des directives relatives à la prise en compte de la problématique femmes-hommes.
•Superviser l’établissement de documents divers (documents de base, analyses, chapitres de rapports et d’études, contributions à des publications, etc.).
•Superviser le service fonctionnel de conférences et réunions consultatives ou autres, et proposer des questions à inscrire à l’ordre du jour, chercher des participant(e)s, élaborer des documents et préparer des exposés, etc. ;
•Gérer des activités d’information ; concevoir et conduire des ateliers de formation, des séminaires, etc., présenter des exposés sur des thèmes ou activités précis.
•Coordonner les activités liées au budget et au financement (élaboration et présentation de programmes et projets, établissement de rapports d’activité et d’états financiers, etc.) et faire établir les documents.
•Faire office de porte-parole et tisser des liens de collaboration et de partenariat efficaces avec les responsables à tous les niveaux, à l’intérieur comme à l’extérieur de l’Organisation.
•Veiller à la gestion, à la supervision et à la valorisation efficaces du personnel.
•S’acquitter de toutes autres tâches connexes qui pourraient lui être confiées.
Compétences
PROFESSIONNALISME : comprendre les questions relatives à la gestion de la vie sauvage et de la biodiversité aux niveaux mondial et national ; comprendre parfaitement les multiples menaces pesant sur la vie sauvage et les habitats ; comprendre et avoir utilisé les processus d’élaboration des politiques publiques au niveau mondial applicables à la vie sauvage et à la biodiversité, y compris dans le cadre des conventions sur la biodiversité ; comprendre les questions liées à la préservation des habitats et des espèces sauvages pour l’avenir, y compris les zones protégées, leur gestion et leur efficacité ; définir et faire prévaloir une orientation générale qui emporte l’adhésion de ses collègues ; faire bien comprendre les liens existant entre la stratégie de l’organisation et les objectifs plus limités du service ; donner une impulsion technique novatrice dans l’exécution ou la supervision des activités de planification, de développement et de gestion des opérations ; tirer fierté de son travail et de ses réalisations ; faire preuve de compétence professionnelle et de maîtrise du sujet ; apporter à l’exécution de ses tâches la conscience et le souci d’efficacité voulus pour être en mesure d’honorer les engagements contractés, de tenir les délais impartis et d’obtenir les résultats escomptés ; agir pour des motifs professionnels plutôt que personnels; persévérer face aux obstacles et aux difficultés ; garder son calme dans les situations de crise ; prendre la responsabilité de transversaliser la problématique femmes-hommes et d’assurer l’égale participation des femmes et des hommes dans toutes les activités ;
ESPRIT D’ÉQUIPE : collaborer avec ses collègues afin d’atteindre les objectifs de l’Organisation ; solliciter les apports, apprécier à leur juste valeur les idées et la compétence de chacun(e) ; être prêt(e) à apprendre des autres ; faire passer l’intérêt de l’équipe avant son avantage personnel ; accepter les décisions finales du groupe et s’y plier, même si elles ne cadrent pas parfaitement avec sa position propre ; partager les réussites de l’équipe et assumer sa part de responsabilité dans ses échecs.
APTITUDE À PLANIFIER ET À ORGANISER : définir clairement des buts compatibles avec les stratégies convenues ; hiérarchiser les activités et tâches prioritaires ; modifier les priorités en fonction des besoins ; prévoir suffisamment de temps et de ressources pour mener sa tâche à bien ; tenir compte des risques et des imprévus dans la planification ; suivre l’exécution des plans et les modifier s’il y a lieu ; tirer le meilleur parti du temps dont on dispose.
SUIVI DU COMPORTEMENT PROFESSIONNEL : déléguer les pouvoirs, l’autorité et la compétence requis à ses subordonné(e)s ; veiller à ce que les rôles, les responsabilités et la chaîne hiérarchique soient clairs pour tous (toutes) ; estimer avec précision le temps et les ressources nécessaires pour accomplir une tâche et tirer le meilleur parti des compétences ; suivre l’avancement du travail au regard des échéances ; s’entretenir régulièrement avec ses subordonné(e)s des résultats qu’ils (elles) obtiennent, leur faire savoir comment leur apport est perçu et leur donner les conseils nécessaires ; encourager le risque et soutenir la créativité et l’initiative ; appuyer activement les aspirations professionnelles de ses collaborateur(trice)s ; faire preuve de justice dans la notation.
QUALITÉS DE CHEF : servir de modèle à son entourage ; armer chacun des membres de son équipe des atouts nécessaires pour atteindre les objectifs visés ; s’employer avec dynamisme à mettre au point les stratégies opérationnelles requises ; établir et entretenir des relations très diverses afin de comprendre les besoins et de s’assurer des appuis ; prévoir les conflits et s’efforcer de les résoudre à l’amiable ; s’investir dans le changement et le progrès ; ne pas se cantonner dans le statu quo ; avoir le courage de prendre des positions impopulaires ; prendre l’initiative et la responsabilité de transversaliser la problématique femmes-hommes et d’assurer l’égale participation des femmes et des hommes dans toutes les activités ; faire la preuve d’une bonne connaissance des stratégies visant à équilibrer les effectifs masculins et féminins et manifester la volonté d’atteindre cet objectif.
Formation
Diplôme universitaire du niveau du master en gestion et conservation de la vie sauvage, droit de l’environnement, écologie politique, économie de l’environnement ou dans une discipline apparentée. À défaut, diplôme universitaire de premier cycle assorti de deux années supplémentaires d’expérience pertinente. Une spécialisation en politiques de gestion de la vie sauvage est un atout supplémentaire.
Expérience professionnelle
Au moins 10 années d’expérience professionnelle, à des niveaux de responsabilité de plus en plus élevés, dans la conservation et la gestion des espèces sauvages ou dans un domaine connexe, dont cinq au niveau international.
Au moins cinq années d’expérience professionnelle dans l’élaboration de politiques relatives aux écosystèmes et à la biodiversité, la coordination de projets ou de programmes régionaux et la mobilisation de ressources sont souhaitables.
Une expérience dans le domaine des travaux relatifs aux multiples menaces pesant sur les espèces sauvages est souhaitable.
Une expérience au sein du système des Nations Unies ou d’une organisation internationale similaire est souhaitable.
Connaissances linguistiques
L’anglais et le français sont les langues de travail du Secrétariat de l’Organisation des Nations Unies. Pour le poste à pourvoir, la maîtrise de l’anglais, tant à l’oral qu’à l’écrit, est exigée. La connaissance du français est souhaitable. La connaissance d’une autre langue officielle de l’ONU est un atout.
NOTE : la « maîtrise » correspond à une note « très bien » dans les quatre domaines évalués (lire, écrire, parler et comprendre) et la « connaissance » à une note « bien » dans deux de ces domaines.
Méthode d’évaluation
Les candidats qualifiés pourront être invités à participer à une évaluation technique, qui sera suivie d’un entretien axé sur les compétences.