ONU
Intitulé publication:ENVIRONMENTAL AFFAIRS OFFICER, P4
Intitulé code d’emploi:Spécialiste des affaires environnementales
Département / Bureau:Programme des Nations Unies pour l’environnement
Lieu d’affectation:MONTREAL
Période de candidature:08 avril 2021 – 22 mai 2021
No de l’appel á candidature:21-Environmental Affairs-UNEP-150214-R-Montreal (X)

Cadre organisationnel

Le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) est l’autorité mondiale de premier plan en matière d’environnement, chargée de définir le programme mondial pour l’environnement, de promouvoir la mise en œuvre cohérente du volet environnement du développement durable au sein du système des Nations Unies et ayant autorité pour défendre la cause de l’environnement mondial. Au Sommet « Planète Terre » tenu en 1992 à Rio de Janeiro, les dirigeants du monde ont arrêté une stratégie globale en faveur du « développement durable ». La Convention sur la diversité biologique était l’un des principaux accords adoptés à Rio. Elle énonce trois grands objectifs : la conservation de la diversité biologique, l’utilisation durable de ses éléments constitutifs et le partage juste et équitable des avantages découlant de l’exploitation des ressources génétiques. Le secrétariat de la Convention sur la diversité biologique, qui est administré par le PNUE, est situé à Montréal. Le poste est à pourvoir à la Division de la science, de la société et de l’avenir durable de la Convention sur la diversité biologique. Sous l’autorité générale du (de la) Chef(fe) de la Division et la supervision directe du (de la) Chef(fe) du Groupe de la science, des politiques et de la gouvernance de la biodiversité, le (la) titulaire s’acquitte des fonctions ci-après.

Responsabilités

A.Fournir des documents scientifiques et techniques et des documents d’information neutres et des avis d’experts sur la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité marine, côtière et insulaire, y compris en lien avec le cadre mondial de la biodiversité pour l’après-2020 et les objectifs de développement durable, à la Conférence des Parties et à ses organes subsidiaires, ainsi qu’à d’autres processus préparatoires scientifiques et techniques : a) élaborer des documents fondés sur des données factuelles et des informations scientifiques et techniques pour faciliter la prise de décisions par la Conférence des Parties et ses organes subsidiaires (par exemple, l’Organe subsidiaire chargé de fournir des avis scientifiques, techniques et technologiques et l’Organe subsidiaire de mise en œuvre) ; b) élaborer des projets de décision et de recommandation de manière intégrée, afin d’aider les Parties à obtenir un ensemble cohérent de résultats en matière de biodiversité marine, côtière et insulaire ; c) fournir des contributions de fond aux bureaux et aux présidences de la Conférence des Parties et de l’Organe subsidiaire chargé de fournir des avis scientifiques, techniques et technologiques en matière de biodiversité marine, côtière et insulaire ; d) diriger et coordonner l’élaboration de rapports, documents et publications scientifiques et techniques pertinents sur la biodiversité marine, côtière et insulaire ; e) diriger, concevoir, planifier, organiser et assurer le service d’ateliers et de réunions d’experts, d’ateliers régionaux, de manifestations parallèles et de réunions visant à fournir des contributions aux organes subsidiaires (par exemple, l’Organe subsidiaire chargé de fournir des avis scientifiques, techniques et technologiques et l’Organe subsidiaire de mise en œuvre) et à la Conférence des parties en matière de biodiversité marine, côtière et insulaire, ainsi que l’élaboration et la diffusion des rapports d’atelier ; f) diriger le recensement et la mise en œuvre de toute mesure supplémentaire concernant les aires marines écologiquement et biologiquement importantes et les incidences des diverses pressions et menaces qui pèsent sur la biodiversité marine, côtière et insulaire, telles que l’acidification des océans, la pêche non durable, les déchets marins, les bruits sous-marins anthropiques, les changements climatiques, la pollution, y compris la pollution plastique, etc., en collaboration avec les Parties, la communauté scientifique, les experts et les organisations intéressées ; g) diriger le recensement des questions nouvelles et émergentes qui revêtent une importance particulière pour les travaux de la Convention en matière de biodiversité marine, côtière et insulaire.
B.Diriger, coordonner et gérer l’exécution des diverses composantes des travaux de la Convention en matière de biodiversité marine, côtière et insulaire et fournir des avis d’experts à ce sujet : a) veiller à la qualité des résultats ainsi qu’au fonctionnement efficace et efficient des travaux du secrétariat en matière de biodiversité marine, côtière et insulaire, y compris les aires marines écologiquement et biologiquement importantes, le suivi de l’état et des tendances des différents habitats et caractéristiques d’écosystèmes marins (récifs coralliens et écosystèmes associés, biodiversité des eaux froides, habitats de haute mer et des grands fonds, autres habitats et caractéristiques d’écosystèmes côtiers et marins, ressources biologiques, etc.), la prise en compte des impacts anthropiques (acidification des océans, changements climatiques, déchets marins, pollution marine, pêche non durable, aménagement du littoral, perte et dégradation des habitats, etc.) sur la biodiversité marine au moyen de l’élaboration de synthèses, d’outils et de directives scientifiques (approches écosystémiques et mesures de précaution, gestion intégrée des zones marines et côtières, zones marines et côtières protégées, études d’impact, planification de l’espace marin, etc.), du renforcement des capacités, de la coopération technique et de l’échange d’informations, conformément aux demandes de la Conférence des Parties et de ses organes subsidiaires ; b) maintenir la communication, la coordination et la collaboration à un niveau stratégique et opérationnel avec les coordonnateur(trice)s nationaux(ales) de la Convention sur la diversité biologique, les secrétariats de divers instruments et processus intergouvernementaux et diverses organisations partenaires et communautés scientifiques et leur fournir des orientations sur les questions de biodiversité marine, côtière et insulaire ; c) gérer, orienter, encadrer et superviser les membres de l’équipe marine, y compris les stagiaires et/ou les consultant(e)s en matière de biodiversité marine, côtière et insulaire, et évaluer leur performance, et coordonner et assurer la liaison avec d’autres groupes et divisions, ainsi qu’avec l’équipe dirigeante du secrétariat, afin de veiller à ce que la mise en œuvre des tâches susmentionnées soit harmonisée avec les autres programmes de travail et initiatives du secrétariat ; d) entreprendre les missions indispensables et participer aux réunions intergouvernementales et autres réunions de fond relatives à la mise en œuvre des tâches susmentionnées ; e) coordonner l’élaboration des déclarations et messages du (de la) Secrétaire exécutif(ve) concernant la biodiversité marine, côtière et insulaire, fournir des contributions de fond à cette fin et répondre à la correspondance et aux demandes émanant de toute personne intéressée et du grand public concernant les travaux de la Convention en matière de biodiversité marine et côtière.
C.Fournir un appui politique et scientifique aux Parties et aux autres parties prenantes en vue de tenir compte de la biodiversité marine, côtière et insulaire dans le programme de développement des océans et les processus internationaux et régionaux sur le sujet : a) participer et fournir des contributions de fond à l’établissement du rapport du (de la) Secrétaire général(e) de l’Organisation des Nations Unies sur les affaires maritimes et le droit de la mer, au processus de l’Assemblée générale des Nations Unies sur la biodiversité au-delà des juridictions nationales et autres processus pertinents, au mécanisme de coordination ONU-Océans et à d’autres processus des Nations Unies et processus intergouvernementaux relatifs aux programmes d’élaboration des politiques, afin de garantir la prise en compte de la biodiversité marine et côtière ; b) promouvoir et coordonner la prise en compte de la biodiversité marine dans les secteurs de la pêche, du tourisme, de l’exploitation minière marine et du transport maritime et dans d’autres secteurs pertinents ; c) favoriser la prise en compte de la biodiversité marine dans les politiques et les activités des organismes régionaux et des processus intergouvernementaux, y compris les conventions et plans d’action concernant les mers régionales et les organes régionaux des pêches et organisations régionales de gestion des pêches ; d) promouvoir la participation des peuples autochtones et des communautés locales, des organisations non gouvernementales internationales, des représentant(e)s d’entreprises et d’autres parties prenantes de la société civile, afin de renforcer la prise en compte de la biodiversité marine dans les initiatives internationales pertinentes.
D.Proposer des activités de renforcement des capacités aux Parties et aux autres parties prenantes et faciliter leur coopération technique et scientifique en matière de biodiversité marine et côtière, y compris dans le cadre de l’Initiative pour des océans durables : a) diriger les activités de renforcement des capacités dans le cadre de l’Initiative pour des océans durables et fournir des contributions de fond à cette fin, y compris par le biais d’un atelier mondial de formation des formateurs et d’ateliers régionaux et nationaux, afin d’aider les Parties à élaborer et à mettre en œuvre leurs stratégies et plans d’action nationaux pour la biodiversité ou d’autres politiques côtières et océaniques relatives à la biodiversité marine, côtière et insulaire ; b) coordonner et diriger l’établissement de partenariats et la coopération technique et scientifique et fournir des contributions de fond, afin d’aider les Parties à élaborer et à mettre en œuvre leurs stratégies et plans d’action nationaux pour la biodiversité ou d’autres politiques côtières et océaniques relatives à la biodiversité marine, côtière et insulaire ; c) coordonner et diriger le développement d’une plateforme en ligne et fournir des contributions de fond à cette fin, en vue de proposer des activités de renforcement des capacités, des partenariats et une coopération technique et scientifique, y compris par le biais du site Web de l’Initiative pour des océans durables (www.cbd.int/soi) ; d) diriger et coordonner la fourniture de données scientifiques et techniques, d’outils et de directives techniques concernant diverses approches de gestion, telles que les approches écosystémiques et mesures de précaution, la gestion intégrée des zones marines et côtières, les zones marines protégées, la planification de l’espace marin, les études d’impact sur l’environnement, les évaluations stratégiques environnementales, la gestion durable des ressources biologiques marines, la pollution marine, d’autres mesures de conservation et de gestion, etc., à l’appui de la mise en œuvre nationale de la Convention en ce qui concerne la biodiversité marine, côtière et insulaire, du cadre mondial de la biodiversité pour l’après-2020 et des objectifs de développement durable relatifs à la biodiversité marine, côtière et insulaire.
E.Concevoir, coordonner et exécuter l’élaboration et la diffusion des produits de communication et des informations de sensibilisation et diriger la sensibilisation du public et des responsables politiques à la biodiversité marine et côtière : a) coordonner et diriger l’élaboration et la diffusion des produits de communication visant à sensibiliser divers publics aux questions liées à la conservation et à l’utilisation durable de la biodiversité marine et côtière et fournir des contributions de fond à cette fin ; b) dialoguer et établir des réseaux avec des partenaires, y compris des responsables politiques de haut niveau, et les mobiliser pour mieux diffuser les produits de communication et les informations de sensibilisation concernant la biodiversité marine, côtière et insulaire ; c) organiser des réunions et manifestations de haut niveau, durant la Conférence des Parties ou d’autres forums internationaux, auxquels participent des chef(fe)s d’État, des ministres, des parlementaires ou d’autres fonctionnaires de haut niveau, afin de sensibiliser les responsables politiques aux questions relatives à la conservation et à l’utilisation durable de la biodiversité marine et côtière ; d) coordonner et diriger la conception et la mise en service des structures, des principaux contenus et des fonctionnalités des sites Web de la Convention sur la diversité biologique, du mécanisme d’échange d’informations sur la biodiversité marine et côtière, du site Web et du registre mondial des aires marines écologiquement et biologiquement importantes (www.cbd.int/ebsa), du site Web de l’Initiative pour des océans durables (www.cbd.int/soi), du site Web du portail mondial sur le corail et d’un mécanisme d’échange d’informations sur la planification de l’espace marin, et fournir des avis d’experts à cette fin ; e) inviter les partenaires à promouvoir les liens entre les sites Web susmentionnés et les mécanismes d’échange d’informations et sites Web pertinents de chaque organisation partenaire ; f) planifier, coordonner et diriger l’élaboration de forums en ligne ou de webinaires en tant que plateformes d’échange d’informations, afin d’aider les Parties à mettre en œuvre la Convention en ce qui concerne la biodiversité marine et côtière, et fournir des avis d’experts à cette fin.
F.Coordonner et diriger le suivi de l’état et des tendances de la biodiversité marine, côtière et insulaire et l’examen et l’évaluation de la mise en œuvre de la Convention, du cadre mondial de la biodiversité pour l’après-2020 et des objectifs de développement durable relatifs à la biodiversité marine, côtière et insulaire, et fournir des avis d’experts à cette fin : a) coordonner, promouvoir et solliciter la participation des Parties et des organisations intéressées à la compilation, au suivi et à la collecte de données et d’informations de recherche sur l’état et les tendances de la biodiversité marine, côtière et insulaire et des services écosystémiques ; b) coordonner et diriger l’élaboration et l’application d’indicateurs pour mesurer les progrès dans la mise en œuvre du cadre mondial de la biodiversité pour l’après-2020 et des objectifs de développement durable relatifs à la biodiversité marine, côtière et insulaire, et fournir des avis d’experts à ce sujet ; c) assurer la liaison avec les Parties et les entités des Nations Unies et organisations internationales intéressées, ainsi qu’avec les organisations et initiatives régionales, telles que les conventions et plans d’action concernant les mers régionales, les organes régionaux des pêches et les organisations régionales de gestion des pêches, en matière d’accès aux données et informations relatives à la biodiversité marine, côtière et insulaire et d’application des indicateurs du cadre mondial de la biodiversité pour l’après-2020 et des objectifs de développement durable relatifs à la biodiversité marine, côtière et insulaire ; d) fournir des avis d’experts et des contributions de fond et examiner les observations concernant l’élaboration des Perspectives mondiales de la diversité biologique et d’autres rapports d’évaluation mondiaux relatifs à la biodiversité marine, côtière et insulaire.
G.S’acquitter de toutes autres tâches qui pourraient lui être confiées par l’équipe dirigeante du Groupe ou de la Division et par le (la) Secrétaire exécutif(ve).

Compétences

PROFESSIONNALISME : connaître les politiques et procédures en matière d’administration, de budget, de finances et de ressources humaines ; appliquer les règles et règlements administratifs de l’ONU dans des situations professionnelles ; posséder les compétences théoriques et les facultés d’évaluation nécessaires pour effectuer des recherches et des analyses en toute indépendance ; circonscrire les questions, formuler des avis et produire des conclusions et des recommandations ; tirer fierté de son travail et de ses réalisations ; faire preuve de compétence professionnelle et de maîtrise du sujet ; apporter à l’exécution de ses tâches la conscience et le souci d’efficacité voulus pour être en mesure d’honorer les engagements contractés, de tenir les délais impartis et d’obtenir les résultats escomptés ; agir pour des motifs professionnels plutôt que personnels ; persévérer face aux obstacles et aux difficultés ; garder son calme dans les situations de crise. Prendre la responsabilité de transversaliser la problématique femmes-hommes et d’assurer l’égale participation des femmes et des hommes dans toutes les activités.
ESPRIT D’ÉQUIPE : collaborer avec ses collègues afin d’atteindre les objectifs de l’Organisation ; apprécier à leur juste valeur les idées et la compétence de chacun(e) et être prêt(e) à apprendre de lui (d’elle) ; faire passer l’intérêt de l’équipe avant son avantage personnel ; accepter les décisions finales du groupe et s’y plier, même si elles ne cadrent pas parfaitement avec sa position propre ; partager les réussites de l’équipe et assumer sa part de responsabilité dans ses échecs.
APTITUDE À PLANIFIER ET À ORGANISER : définir clairement des buts compatibles avec les stratégies convenues ; hiérarchiser les activités et tâches prioritaires ; modifier les priorités en fonction des besoins ; prévoir suffisamment de temps et de ressources pour mener sa tâche à bien ; tenir compte des risques et des imprévus dans la planification ; suivre l’exécution des plans et les modifier s’il y a lieu ; tirer le meilleur parti du temps dont on dispose.Formation

Diplôme universitaire du niveau du master dans le domaine de la biologie marine, de la science de l’environnement marin, de la gestion du littoral, de l’océanographie ou du droit maritime et du droit de l’environnement. À défaut, diplôme universitaire du premier cycle assorti de deux années supplémentaires d’expérience pertinente.

Expérience professionnelle

Au moins sept années d’expérience, à des niveaux de responsabilité de plus en plus élevés, dans le domaine de la gestion de l’environnement marin, des politiques marines ou de l’aménagement durable des océans ou du littoral.
Cinq années d’expérience au niveau international sont exigées.
Une expérience au sein du système des Nations Unies ou d’une organisation internationale similaire est souhaitable.
Une expérience des processus intergouvernementaux mondiaux et régionaux sur les questions relatives à l’environnement marin est souhaitable.

Connaissances linguistiques

L’anglais et le français sont les langues de travail du Secrétariat de l’ONU. Pour le poste à pourvoir, la maîtrise de l’anglais est exigée. La connaissance pratique d’autres langues officielles de l’ONU est souhaitable.

NOTE : la « maîtrise » correspond à une note « très bien » dans les quatre domaines évalués (lire, écrire, parler et comprendre) et la « connaissance » à une note « bien » dans deux des quatre domaines évalués.

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