Secteur parent: Secteur de la  culture (CLT)

Lieu d’affectation:  Quito

Famille d’emplois:  Culture

Type de contrat:  Non personnel

Durée du contrat:  De 1 à 6 mois

Recrutement ouvert à:  Candidats externes

Date limite de candidature (minuit, heure de Paris):  07-05-2021

APERÇU DES FONCTIONS DU POSTE

L’objectif du contrat sera d’identifier, d’analyser et de mesurer l’impact et les besoins que la pandémie COVID-19 a engendrés dans les communautés et les différents acteurs (en particulier les filles et les femmes) qui vivent et / ou développent leurs activités socio-économiques en et autour des limites des sites prioritaires du patrimoine mondial dans les pays de la sous-région andine, dans le but de développer des recommandations, des stratégies et des mesures communautaires, multi-acteurs et multi-niveaux, qui renforcent et favorisent à la fois leur insertion et leur relèvement socio-économique, ainsi que la protection de la valeur universelle exceptionnelle (VUE) des sites, sur la base des systèmes de résilience communautaire existants et des rôles, valeurs et significations donnés au patrimoine culturel local.

DÉVELOPPEMENT DU CONSEIL – ÉTAPE 1

Le conseil sera organisé en deux étapes principales. La première étape se concentrera sur la définition de critères de priorisation des sites du patrimoine mondial dans les pays de la sous-région andine. De même, cette première étape comprendra la conceptualisation d’une typologie qualitative reflétant la diversité des sites et des communautés et, en fonction des caractéristiques (sociales, culturelles, économiques, environnementales, etc.) qui engendrent et soutiennent ladite diversité, facilitent:
• Analyser la pluralité (et l’intensité) des impacts de la pandémie COVID-19 sur la diversité des sites et des communautés, et les caractéristiques qui en sont à l’origine et la soutiennent.
• Comprendre le rôle joué par ces caractéristiques dans l’atténuation ou l’intensification des impacts générés par la crise.
• Évaluer les besoins des communautés et des acteurs en fonction des caractéristiques et des impacts identifiés.

Une fois cette typologie établie et validée par l’UNESCO Quito, le consultant effectuera une compilation d’informations pertinentes pour caractériser et mesurer les besoins et les impacts de la pandémie COVID-19 en relation avec les communautés et les acteurs locaux à travers des instruments qualitatifs (à distance) pour collecter des informations primaires (entretiens, ateliers, groupes de discussion participatifs) avec des informateurs clés (aux niveaux local et national), tels que des institutions publiques, des entreprises privées, des représentants et des organisations de la société civile, et des locaux d’experts sur les questions de gestion du patrimoine culturel. D’autre part, le consultant triangulera les informations qualitatives avec l’examen des données secondaires et, s’il le juge nécessaire,

DÉVELOPPEMENT DU CONSEIL – ÉTAPE 2

Ces éléments doivent être analysés en fonction du type de sites construits, dans le but de comprendre, de manière schématique, leur situation face au COVID-19 et les facteurs qui influencent la gravité et la nature des impacts. Le consultant doit intégrer l’approche genre dans toutes les activités, afin d’identifier les besoins, les opinions, les visions, les propositions, les mécanismes de résilience et les attentes des femmes et des filles par rapport aux impacts de la crise sociale et sanitaire actuelle, ainsi que sa relation avec les ressources, les valeurs et les significations données au patrimoine culturel.

Une fois la phase de diagnostic terminée, le consultant doit formuler des recommandations, des stratégies et des mesures communautaires et conjointes qui contribuent, d’une part, à favoriser l’insertion et le relèvement socio-économique des communautés et des acteurs (en particulier les filles et les femmes) qui vivent et / ou développer leurs activités quotidiennes dans et autour des limites des sites du patrimoine mondial prioritaires, et qui, d’autre part, renforcent leur participation à la protection, à la promotion et à la transmission de leur valeur universelle exceptionnelle (VUE). En ce sens, le consultant établira, en collaboration avec l’UNESCO Quito, des variables pertinentes pour structurer les recommandations, telles que: genre, environnement, prévention et réponses aux crises et urgences, patrimoine culturel immatériel, éducation, tourisme durable, entre autres. De même, les recommandations doivent être structurées en fonction de leur temporalité (court, moyen et long terme) et des conditions de leur mise en œuvre effective (acteurs à impliquer, hypothèses à considérer, etc.).

APPROCHES

Le bureau d’études devrait promouvoir et garantir la participation active et significative des filles et des femmes tout au long de l’étude. Leurs voix doivent être dûment reflétées dans les recommandations, mesures et stratégies définies, en tant qu’actrices jouant un rôle de premier plan dans la protection, la conservation, la promotion et la transmission de la valeur universelle exceptionnelle (VUE) des sites inscrits sur la Liste. du patrimoine mondial de l’UNESCO, ainsi que dans les dynamiques socio-économiques qui se développent à l’intérieur et autour de ses limites. À cet égard, une attention particulière sera accordée à la formulation de recommandations qui contribuent à l’autonomisation des filles et des femmes et à l’égalité des sexes.

D’autre part, tant le diagnostic que les recommandations, mesures et stratégies proposées doivent prendre en compte la prévention et la réponse aux futures situations de crise, de manière à ce que les communautés et les acteurs locaux puissent renforcer leur préparation et leurs mécanismes endogènes de résilience. face aux nouvelles urgences (principe «reconstruire mieux», «reconstruire mieux»).

ANTÉCÉDENTS

Le travail réalisé par l’UNESCO en relation avec le patrimoine mondial contribue à la réalisation de l’ODD 11.4 sur la protection et la sauvegarde du patrimoine culturel et naturel. De même, dans le cadre de la Convention de l’UNESCO de 1972 pour la protection du patrimoine mondial culturel et naturel, ainsi que du Plan d’action pour le patrimoine mondial en Amérique latine et dans les Caraïbes (PARALC) et du Plan d’action pour l’Amérique latine Sud (PAAS ), L’ODD 4 (Éducation), l’ODD 5 (Égalité des genres) et l’ODD 16 (Paix, justice et institutions fortes) sont particulièrement pertinents.

La Convention de 1972 est un outil clé, largement reconnu et intégré dans la politique publique des pays de la sous-région andine. Malgré ce qui précède, tout en capitalisant sur les actions mises en œuvre par l’UNESCO dans le cadre de la Convention dans le passé dans les pays de la sous-région andine, l’Organisation doit continuer à promouvoir des actions visant à renforcer la participation active et significative des communautés locales. dans les systèmes de gestion et de conservation du patrimoine mondial, en particulier des peuples et communautés autochtones, des jeunes et des femmes. De même, il est essentiel de promouvoir l’incorporation de mesures qui renforcent la résilience aux urgences des communautés et des sites du patrimoine mondial.

PRODUITS

Le consultant, en étroite coopération avec l’équipe technique du Bureau de l’UNESCO à Quito et un expert en pédagogie et éducation, et en coordination avec les autorités nationales et locales compétentes des pays de la sous-région andine, doit diriger les composantes consécutives et interdépendantes suivantes , ainsi que les produits associés:

1. Etablissement de critères de sélection des sites à inclure dans l’étude (maximum deux par pays), et construction d’une typologie qualitative qui vise à proposer une compréhension schématique des types d’impacts produits et des besoins. Cette phase préliminaire devrait inclure une cartographie des acteurs clés (avec une attention particulière pour les collectifs et les initiatives dirigées par des filles et des femmes) qui vivent et / ou développent leurs activités socio-économiques à l’intérieur et autour des limites des sites prioritaires du patrimoine mondial.
2. Collecte à distance d’informations diagnostiques (qualitatives et quantitatives) sur l’impact du COVID-19 dans les communautés des sites prioritaires, identifiant et spécifiant les variables pertinentes (sociales, économiques, communautaires, géographiques, etc.) pour expliquer la diversité des situations face à la pandémie. Le diagnostic doit mettre l’accent sur les méthodologies à distance qui garantissent une implication active des communautés, et se concentrer sur la relation entre les acteurs locaux et leur implication et participation actives et significatives dans la gestion des sites prioritaires du patrimoine mondial, en analysant les changements que la situation socio-sanitaire actuelle crise produite sur eux.
3. Ajustement de la typologie et présentation des cas types. L’analyse doit donner une pertinence particulière à l’identification des systèmes de résilience communautaire existants, ainsi qu’aux rôles, valeurs et significations attribués au patrimoine culturel local par les communautés et les acteurs qui vivent et / ou développent leurs activités socio-économiques en et autour d’eux, les limites des sites prioritaires du patrimoine mondial, soulignant le rôle joué par les filles et les femmes.
4. Préparation de recommandations, qui sont inscrites dans la typologie précédemment conçue, et qui sont structurées selon les dimensions thématiques pertinentes, le calendrier de mise en œuvre et les conditions de celle-ci, afin de faciliter l’identification des priorités par l’UNESCO en collaboration avec les États de la sous-région andine. Les recommandations devraient promouvoir l’insertion et le relèvement socio-économique des communautés et des acteurs (en particulier les filles et les femmes) qui vivent et / ou exercent leurs activités quotidiennes dans et autour des limites des sites du patrimoine mondial prioritaires, et qui, en vertu de la D’autre part, renforcer leur participation à la protection, à la promotion et à la transmission de leur valeur universelle exceptionnelle (VUE).

SURVEILLANCE

Le consultant s’acquittera de ses tâches et responsabilités sous l’autorité du directeur du bureau et sous la supervision du spécialiste du programme du secteur de la culture du bureau de l’UNESCO à Quito.

COMPÉTENCES (Core / Managerial)

Responsabilité (C)Communication (C)Innovation (C)Partage des connaissances et amélioration continue (C)Planification et organisation (C)Focalisation sur les résultats (C)Travail d’équipe (C)Professionnalisme (C)*

QUALIFICATIONS REQUISES

Formation professionnelle
• Baccalauréat en archéologie, anthropologie, études sur le patrimoine culturel, sciences sociales, sciences humaines ou diplômes connexes.

Expérience professionnelle
• Expérience minimale de 5 ans dans la mise en œuvre de projets liés à la protection, la promotion, la conservation et la gestion du patrimoine culturel.
Autres connaissances et compétences
• Connaissance de la Convention de l’UNESCO de 1972 pour la protection du patrimoine mondial culturel et naturel.
• Gestion de l’approche genre dans les projets et programmes.
• Faire preuve d’une grande sensibilité et adaptabilité sans préjugé personnel concernant les questions interculturelles, le sexe, la religion, la race, la nationalité, l’âge et la culture, en étant capable de montrer dans la pratique un haut niveau de respect de la diversité.
Langues
Bonne maîtrise de la langue anglaise et excellente maîtrise de la langue espagnole.

QUALIFICATIONS SOUHAITABLES

• Maîtrise et / ou doctorat (doctorat) en archéologie, anthropologie, études du patrimoine culturel, sciences sociales, sciences humaines ou diplômes connexes.
• Diplôme universitaire ou spécialisation sur les questions de genre.

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