Intitulé code d’emploi: | Spécialiste des affaires économiques hors classe |
Département / Bureau: | Département des affaires économiques et sociales |
Lieu d’affectation: | NEW YORK |
Période de candidature: | 04 septembre 2020 – 18 octobre 2020 |
Cadre organisationnel
Ce poste est à pourvoir à la Section de la coopération internationale en matière de fiscalité et de développement, qui relève du Bureau du financement du développement durable (Département des affaires économiques et sociales). Le (la) titulaire du poste fait rapport au (à la) Chef de la Section de la coopération internationale en matière de fiscalité et de développement. Le programme de travail de la Section comprend l’analyse des politiques et le soutien aux processus intergouvernementaux ainsi qu’au renforcement des capacités en matière de fiscalité, de coopération pour le développement et d’autres questions liées au financement du développement. La Section met en œuvre le programme de renforcement des capacités du Département en matière de fiscalité et d’autres questions liées au financement du développement, et assure le secrétariat du Comité d’experts de la coopération internationale en matière fiscale et du Forum pour la coopération en matière de développement.
Responsabilité
Sous la supervision générale du (de la) Chef de la Section de la coopération internationale en matière de fiscalité et de développement, l’économiste hors classe exerce les fonctions et responsabilités ci-après :
• Diriger les activités visant à recenser les questions de développement nouvelles ou naissantes pouvant intéresser la communauté internationale, en particulier celles qui revêtent un caractère régional ou mondial, ou concourir à cette entreprise, et concevoir et élaborer les programmes correspondants ;
• Faire établir des études et analyses économiques qui ne peuvent l’être par l’ONU ;
• Concevoir, planifier et diriger des réunions d’experts, séminaires et rencontres analogues de nature à permettre de mettre au point les produits de l’unité administrative ;
• Rédiger des discours à l’intention des responsables et faire des exposés sur les questions économiques à l’intention de spécialistes ou de non-spécialistes ;
• Piloter la participation aux préparatifs et à l’organisation des réunions d’organes intergouvernementaux ;
• Entreprendre des activités de développement des capacités, notamment en représentant le Bureau lors de réunions ministérielles et interinstitutionnelles, de séminaires, etc. sur le sujet ; participer à des réunions internationales, régionales ou nationales et y contribuer ses compétences techniques et programmatiques ; superviser, organiser et convoquer des missions consultatives, des séminaires techniques et des ateliers de formation, et apporter une aide au renforcement des capacités ;
• Veiller à ce qu’il soit donné suite aux demandes d’avis et/ou d’assistance ;
• Diriger la recherche et la mobilisation des ressources, ainsi que la communication stratégique et les activités de sensibilisation en lien avec le programme de développement des capacités ;
• Diriger l’élaboration d’une stratégie cohérente relative aux programmes et activités de renforcement des capacités (en personne et en ligne) aux niveaux national, régional et mondial dans le domaine du financement du développement durable, notamment pour soutenir une approche intégrée des travaux d’élaboration des politiques et de développement des capacités dans le domaine de la coopération fiscale internationale ;
• Concourir à établir le plan et le programme de travail de la Division ainsi que son budget, et à définir le programme de travail général de l’Organisation et autres tâches semblables ;
• Gérer, encadrer et former, au besoin, le personnel placé sous sa responsabilité ;
• Encourager l’esprit d’équipe et la communication dans la Division et l’Organisation ;
• S’acquitter de toutes autres tâches qui pourraient lui être confiées.
Compétences
Professionnalisme : Aptitude à appliquer les théories et concepts économiques dans différents secteurs du développement économique et durable ; aptitude à mener seul(e) des recherches sur des questions économiques, et à apprécier l’intérêt, la validité et la fiabilité de données issues de sources diverses ; aptitude à élaborer des politiques économiques et à formuler des recommandations en vue de leur application ; connaissance et compréhension des questions économiques, des processus internationaux d’élaboration des politiques et du processus intergouvernemental des Nations Unies dans le domaine du financement du développement ; connaissance des travaux des Nations Unies dans le domaine de la coopération fiscale internationale, y compris les travaux et les résultats du Comité d’experts de la coopération internationale en matière fiscale ; connaissance des arrangements, politiques et directives institutionnels du système des Nations Unies, en particulier du Département, concernant les activités de sensibilisation et de renforcement des capacités ; connaissance des activités de développement des capacités pertinentes des autres divisions du Département, des organismes des Nations Unies et des autres organisations internationales actives dans le domaine de la coopération fiscale internationale ; aptitude avérée en matière de collecte de fonds et d’exécution de projets de renforcement des capacités, y compris par des moyens à distance ; connaissance et compréhension des concepts et des approches, ainsi que des processus des Nations Unies relatifs à la gestion des programmes et à la budgétisation axés sur les résultats ; tirer fierté de son travail et de ses réalisations ; faire preuve de compétence professionnelle et de maîtrise du sujet ; apporter à l’exécution de ses tâches la conscience et le souci d’efficacité voulus pour être en mesure d’honorer les engagements contractés, de tenir les délais impartis et d’obtenir les résultats escomptés ; agir pour des motifs professionnels plutôt que personnels ; persévérer face aux obstacles et aux difficultés ; garder son calme dans les situations de crise. Prendre la responsabilité de tenir compte des questions de genre et d’assurer l’égale participation des femmes et des hommes dans toutes les activités.
Esprit d’équipe : Collaborer avec ses collègues afin d’atteindre les objectifs de l’Organisation ; solliciter les apports, apprécier à leur juste valeur les idées et la compétence de chacun et être prêt à apprendre de lui ; faire passer l’intérêt de l’équipe avant son avantage personnel ; accepter les décisions finales du groupe et s’y plier, même si elles ne cadrent pas parfaitement avec sa position propre ; partager les réussites de l’équipe et assumer sa part de responsabilité dans ses échecs.
Aptitude à planifier et à organiser : Définir clairement des buts compatibles avec les stratégies convenues ; hiérarchiser les activités et tâches prioritaires ; modifier les priorités en fonction des besoins ; prévoir suffisamment de temps et de ressources pour mener sa tâche à bien ; tenir compte des risques et des imprévus dans la planification ; suivre l’exécution des plans et les modifier s’il y a lieu ; tirer le meilleur parti du temps dont on dispose.
Aptitude à donner confiance : Créer le climat voulu pour que chacun puisse s’exprimer et agir sans crainte de rétorsion ; diriger de façon cohérente et prévisible ; jouer la carte de la transparence ; faire confiance à ses collègues et subordonnés ainsi qu’aux clients ; reconnaître le mérite ; donner suite aux décisions convenues ; traiter avec doigté l’information délicate ou confidentielle.
Suivi du comportement professionnel : Déléguer les pouvoirs, l’autorité et la compétence requis à ses subordonnés ; veiller à ce que les rôles, les responsabilités et la chaîne hiérarchique soient clairs pour tous ; estimer avec précision le temps et les ressources nécessaires pour accomplir une tâche et tirer le meilleur parti des compétences ; suivre l’avancement du travail au regard des échéances ; s’entretenir régulièrement avec ses subordonnés des résultats qu’ils obtiennent, leur faire savoir comment leur apport est perçu et leur donner les conseils nécessaires ; encourager le risque et soutenir la créativité et l’initiative ; appuyer activement les aspirations professionnelles de ses collaborateurs ; faire preuve de justice dans la notation.
Formation
Diplôme universitaire du niveau du master dans l’un des domaines suivants ou dans une discipline apparentée : économie, finances, administration des entreprises, comptabilité, droit ou relations internationales. À défaut, diplôme universitaire du premier cycle dans un de ces domaines, assorti de deux années supplémentaires d’expérience pertinente.
Expérience professionnelle
Au moins dix années d’expérience professionnelle, à l’échelle nationale et internationale et à des niveaux de responsabilité de plus en plus élevés, dans la recherche et l’analyse économiques, l’élaboration de politiques, l’application de principes économiques aux programmes de développement ou dans un domaine connexe.
Une expérience en matière de coopération technique et de planification et de conception de programmes est exigée.
Une expérience de la mise en œuvre de projets de renforcement des capacités en matière de financement des questions liées au développement dans les pays en développement dans différentes régions est souhaitable.
Connaissances linguistiques
L’anglais et le français sont les langues de travail du Secrétariat de l’ONU. Pour le poste à pourvoir, la maîtrise de l’anglais écrit et oral est exigée. La connaissance d’une autre langue officielle de l’ONU serait un atout.
Méthode d’évaluation
Les candidat(e)s qualifié(e)s pourront être invité(e)s à participer à une évaluation puis, éventuellement, à un entretien axé sur les compétences.
Notice spéciale
Les fonctionnaires sont soumis(es) à l’autorité du Secrétaire général, qui décide de leur affectation. Au fil de leur carrière, ils (elles) sont censé(e)s changer de fonctions périodiquement, conformément aux règles et procédures en vigueur.
Pour pouvoir poser leur candidature, les fonctionnaires du Secrétariat doivent avoir à leur actif le nombre requis de mutations latérales lesquelles seront indiquées dans la notice personnelle et la lettre de couverture.
Le Secrétariat de l’Organisation des Nations Unies tient à ce que son personnel comprenne autant de femmes que d’hommes et souhaite que la représentation géographique soit aussi diverse que possible. Les candidatures de femmes sont fortement encouragées.
Pour ce poste, les personnes originaires des États Membres suivants, qui étaient sous-représentés ou n’étaient pas représentés au Secrétariat de l’ONU au 30 juin 2020, sont vivement encouragées à faire acte de candidature : Afghanistan, Andorre, Angola, Antigua-et-Barbuda, Arabie saoudite, Bahreïn, Belize, Brésil, Brunéi Darussalam, Cabo Verde, Cambodge, Chine, Comores, Cuba, Dominique , Émirats arabes unis, États-Unis d’Amérique, Fédération de Russie, Gabon, Grenade, Guinée-Bissau, Guinée équatoriale, Îles Marshall, Îles Salomon, Japon, Kiribati, Koweït, Lesotho, Libéria, Libye, Liechtenstein, Luxembourg, Micronésie (États fédérés de), Monaco, Mozambique, Nauru, Norvège, Oman, Palaos, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Qatar, République de Corée, République démocratique populaire lao, République populaire démocratique de Corée, Sainte-Lucie, Saint-Marin, Saint-Vincent-et-les Grenadines, Sao Tomé-et-Principe, Soudan du Sud, Suriname, Timor-Leste, Tuvalu, Vanuatu et Venezuela (République bolivarienne du)Charte des Nations Unies
Aux termes du paragraphe 3 de l’Article 101 de la Charte des Nations Unies, la considération dominante dans le recrutement du personnel doit être la nécessité d’assurer à l’Organisation les services de personnes possédant les plus hautes qualités de travail, de compétence et d’intégrité. Ne seront pas retenues les candidatures des personnes qui ont commis des violations du droit international des droits de l’homme, des violations du droit international humanitaire, des actes d’exploitation, d’atteintes ou de harcèlement sexuels, ou au sujet desquelles il existe des raisons plausibles de croire qu’elles ont été impliquées dans la commission de tels actes. L’expression « exploitation sexuelle » désigne le fait d’abuser ou de tenter d’abuser d’un état de vulnérabilité, d’un rapport de force inégal ou de rapports de confiance à des fins sexuelles, y compris mais non exclusivement en vue d’en tirer un avantage pécuniaire, social ou politique. On entend par « atteinte sexuelle » toute atteinte physique de nature sexuelle commise par la force, sous la contrainte ou à la faveur d’un rapport inégal, ou la menace d’une telle atteinte. Le harcèlement sexuel s’entend de tout comportement déplacé à connotation sexuelle raisonnablement propre ou de nature à choquer ou humilier, lorsqu’il entrave la bonne marche du service, est présenté comme une condition d’emploi ou crée au lieu de travail un climat d’intimidation, d’hostilité ou de vexation, et lorsque ce comportement est assez grave pour justifier le licenciement de son auteur. La candidature de personnes qui ont commis des infractions autres que des infractions mineures au code de la route ne sera pas retenue.