Intitulé code d’emploi: | Spécialiste des affaires économiques |
Département / Bureau: | Commission économique pour l’Afrique |
Lieu d’affectation: | ADDIS ABABA |
Période de candidature: | 29 août 2020 – 12 octobre 2020 |
No de l’appel á candidature: | 20-Economic Affairs-ECA-139923-R-Addis Ababa (G) |
Cadre organisationnel
La mission de la Commission économique pour l’Afrique (CEA) est de proposer des idées et des actions propices à l’avènement d’une Afrique autonome et transformée dans le cadre des objectifs de développement durable et de l’Agenda 2063.
La mission est guidée par les cinq nouvelles orientations stratégiques de la CEA, qui sont : consolider la place que la CEA occupe en tant qu’institution du savoir de premier plan qui s’appuie sur sa position privilégiée et ses prérogatives incomparables pour apporter des solutions mondiales aux problèmes du continent et mettre les solutions locales à la disposition du continent ; développer des options de politiques macroéconomiques et structurelles visant l’accélération de la diversification économique et de la création d’emplois ; concevoir et mettre en œuvre des modèles de financement novateurs permettant de financer les infrastructures, les ressources humaines, les ressources matérielles et les biens sociaux pour assurer la transformation de l’Afrique ; apporter des solutions aux défis régionaux et transfrontaliers, mettant l’accent sur la paix, la sécurité et l’inclusion sociale qui sont au cœur du développement ; défendre la position de l’Afrique dans le monde en développant des réponses régionales en contribution aux questions mondiales de gouvernance.
Division du développement du secteur privé et des financements
La Division du développement du secteur privé et du financement est dirigée par un directeur et placée sous l’autorité directe du Secrétaire exécutif adjoint chargé des programmes. Sa mission est d’appuyer les États membres dans leurs efforts de croissance et de transformation économiques durables en tirant parti du rôle et des ressources du secteur privé, l’accent étant mis sur l’accroissement des investissements du secteur privé dans l’agriculture, les infrastructures, l’énergie et les services, la promotion de financements novateurs pour développer les marchés des capitaux, attirer les investissements et améliorer l’environnement favorable aux entreprises. La Division compte trois grandes sections : la Section de l’environnement favorable à l’agriculture et aux entreprises, la Section de l’énergie, de l’infrastructure et des services, et la Section des financements et des marchés financiers innovants.
Les principales attributions de la Division sont les suivantes :
a) Aider les États membres à concevoir et à mettre en oeuvre des politiques et des stratégies visant à améliorer l’environnement des entreprises dans le domaine des politiques agricoles et foncières;
b) Aider les États membres à concevoir et à mettre en oeuvre des politiques et des stratégies qui favorisent un financement novateur du développement des marchés de capitaux afin de soutenir le développement du secteur privé et attirer les investissements ;
c) Contribuer à l’élaboration et à la mise en oeuvre de politiques et de programmes visant à accroître les investissements du secteur privé dans les infrastructures, l’énergie et les services, en vue d’améliorer les infrastructures, la création d’emplois et la croissance économique ;
d) Améliorer l’environnement favorable aux entreprises, harmoniser la réglementation et plaider en faveur du secteur privé africain aux niveaux national, régional et mondial ;
e) Collaborer avec les gouvernements pour faire en sorte que l’infrastructure de base nécessaire pour stimuler la compétitivité du secteur privé et pour renforcer l’énergie, l’infrastructure et les services nécessaires soit en place et soit efficace, abordable et suffisamment bien structurée pour attirer le secteur privé ;
f) Développer l’architecture de financement et le développement des marchés des capitaux afin d’accroître l’épargne et les fonds communs d’investissement et de mobiliser davantage de capitaux d’investissement ;
g) Effectuer des recherches sur les politiques fondées sur des données factuelles à l’appui des efforts déployés par les États membres pour favoriser le développement des petites et moyennes entreprises ;
h) Promouvoir la transformation de l’agriculture par la mise au point de produits du savoir sur l’agriculture intelligente et durable et sur les chaînes de valeur agricoles régionales ;
i) Créer des cadres réglementaires pour des marchés d’infrastructures normalisés dans les domaines de l’énergie, des transports et des technologies de l’information et des communications ;
j) Mettre en place des plateformes régionales de financement du développement de l’Afrique au moyen d’outils novateurs.
Le poste est à pourvoir dans la Section des financements novateurs et des marchés des capitaux de la Division du développement du secteur privé et du financement de la Commission économique pour l’Afrique (CEA) à Addis-Abeba (Éthiopie). Sous la supervision directe du Chef de la Section des financements novateurs et des marchés des capitaux, le titulaire s’acquitte des tâches suivantes
Responsabilités
Dans les limites des pouvoirs qui lui sont délégués, le titulaire s’acquitte des tâches qui relèvent probablement des trois principaux domaines décrits ci-dessous.
Analyse économique et sectorielle
•Élaborer des bases de données socioéconomiques et réunir les informations qualitatives sur les questions actuelles concernant les initiatives et activités de la Section des financements novateurs et des marchés des capitaux, notamment les évaluations des marchés, les opportunités d’investissement et la compétitivité des pays africains, ainsi que les politiques et réglementations requises pour développer et approfondir les marchés des capitaux.
•Interpréter, appliquer et, le cas échéant, adapter les outils de renseignement économique et financier, afin de déterminer les tendances, les schémas et les relations qui en découlent, et analyser les effets des financements novateurs et des investissements d’impact.
•Rédiger des contributions spécifiques pour des études techniques et des études analytiques sur certains aspects mondiaux, régionaux, nationaux ou sectoriels du développement du secteur privé et de l’approfondissement financier.
•Recenser et analyser les propositions de politiques et initiatives visant l’approfondissement et l’expansion des marchés de capitaux nationaux et régionaux, notamment ceux qui favorisent les marchés nationaux de la dette et des titres de capitaux et l’augmentation des engagements du secteur privé dans des domaines tels que le financement des infrastructures, du logement et du secteur réel.
•Représenter la CEA lors de réunions nationales, régionales et internationales, pour y recueillir des informations sur les questions relatives aux financements novateurs et aux marchés des capitaux et pour y avoir des entretiens avec des collègues d’autres institutions.
•Aider à organiser des réunions de groupes d’experts, des séminaires, etc. sur des questions de développement.
•Préparer des discours et des contributions aux présentations du personnel de niveau supérieur.
Appui intergouvernemental
•Préparer des contributions pour les rapports des organes intergouvernementaux, des institutions financières et non-financières nationales, régionales et mondiales, des commissions régionales et du Conseil économique et social.
•Suivre les réunions intergouvernementales et les forums réunissant des investisseurs et élaborer des rapports de synthèse.
•Préparer des contributions aux déclarations des membres de la Section et de la Division et des hauts fonctionnaires du secrétariat lors de ces réunions.
•Aider à organiser des réunions-débats, tables rondes, etc. sur les questions du développement du secteur privé, des financements novateurs et des marchés des capitaux pour les mécanismes intergouvernementaux.
Coopération technique
•Aider l’équipe de la Section des financements novateurs et des marchés des capitaux et les autres sections de la Division du développement du secteur privé et du financement à mobiliser des ressources internes et auprès des partenaires (ressources extrabudgétaires, dons et cofinancement d’activités) pour financer les activités spéciales des sections de la Division du développement du secteur privé et du financement et l’ensemble du travail de la CEA avec le secteur privé.
•Participer à des missions sur des questions de développement, généralement en tant que membre d’une équipe.
•Organiser des séminaires de formation à l’intention d’experts nationaux.
•Préparer la documentation pour les programmes et les projets de coopération technique.
•Contribuer à la préparation du matériel pour la validation des projets de coopération technique régionaux, nationaux ou sectoriels.
•Suivre, appuyer et évaluer l’exécution des programmes et projets de coopération technique.
D’une manière générale
•S’acquitter de toutes autres tâches qui pourraient lui être confiées, notamment diverses tâches administratives requises pour fournir les services attendus de la Section.
•Entreprendre des activités de formation en cours d’emploi et autres, à l’intérieur et à l’extérieur de l’Organisation.
Ce travail suppose des contacts réguliers avec :
Des collègues et des fonctionnaires de rang supérieur directement au sein de l’unité de travail et des collègues dans l’unité administrative au sens large.
Des fonctionnaires de niveau intermédiaire d’autres organismes des Nations Unies, des banques de développement et d’autres organisations internationales régionales et mondiales.
Des fonctionnaires gouvernementaux, des universitaires et d’autres membres de la société civile.
Compétences
Professionnalisme : Aptitude à appliquer des théories et des concepts économiques dans différents secteurs du développement économique et durable. Capacité à mener des recherches indépendantes sur des sujets économiques et financiers, afin de déterminer la pertinence, la validité et l’exactitude des données fournies par différentes sources. Faire preuve de compétences solides pour la collecte et l’analyse de données de sources diverses. Tirer fierté de son travail et de ses réalisations ; faire preuve de compétence professionnelle et de maîtrise du sujet ; apporter à l’exécution de ses tâches la conscience et le souci d’efficacité voulus pour être en mesure d’honorer les engagements contractés, de tenir les délais impartis et d’obtenir les résultats escomptés ; agir pour des motifs professionnels plutôt que personnels ; persévérer face aux obstacles et aux difficultés ; garder son calme dans les situations de crise.
Esprit d’équipe : Collaborer avec ses collègues afin d’atteindre les objectifs de l’Organisation ; solliciter les apports, apprécier à leur juste valeur les idées et la compétence de chacun et être prêt à apprendre de lui ; faire passer l’intérêt de l’équipe avant son avantage personnel ; accepter les décisions finales du groupe et s’y plier, même si elles ne cadrent pas parfaitement avec sa position propre ; partager les réussites de l’équipe et assumer sa part de responsabilité dans ses échecs. Prendre la responsabilité de tenir compte de la problématique hommes-femmes et d’assurer l’égale participation des femmes et des hommes dans toutes les activités.
Aptitude à planifier et à organiser : Définir clairement des buts compatibles avec les stratégies convenues ; identifier les activités et tâches prioritaires ; modifier les priorités en fonction des besoins ; prévoir suffisamment de temps et de ressources pour mener sa tâche à bien ; tenir compte des risques et des imprévus dans la planification ; suivre l’exécution des plans et les modifier s’il y a lieu ; tirer le meilleur parti du temps dont on dispose.
Formation
Diplôme universitaire du niveau maîtrise/master en économie, finances, commerce ou dans une discipline apparentée. À défaut, diplôme universitaire du premier cycle dans le même domaine assorti de deux années supplémentaires d’expérience pertinente.
Expérience professionnelle
Un minimum de cinq années d’expérience, à des niveaux de responsabilité de plus en plus élevés, dans la recherche et l’analyse économiques et financières, la formulation de politiques et l’application des principes économiques aux programmes de développement ou dans un domaine connexe est requis.
Une expérience préalable dans le secteur privé ou des institutions financières pour l’élaboration d’instruments financiers (par exemple, obligations, actions et garanties), de politiques et de processus réglementaires en matière d’investissement est un atout.
Une connaissance de la structuration et de l’exécution de placements en actions et en titres de créance est souhaitable.
Une expérience et une bonne compréhension des questions et dynamiques socio-économiques et de développement dans le domaine du développement des marchés de capitaux, de préférence en Afrique, sont souhaitables.
Une bonne compréhension de la gestion des projets, notamment de la conception, de la planification et de la stratégie de gestion des risques, est souhaitable.
Une compétence dans l’utilisation des applications bureautiques Microsoft standard (Word, Excel, Access et PowerPoint) et des logiciels de marchés financiers tels que Bloomberg, S&P Global ou FactSet est souhaitable.
Connaissances linguistiques
L’anglais et le français sont les langues de travail du Secrétariat de l’ONU. La maîtrise de l’une des langues de travail du Secrétariat de l’ONU, l’anglais ou le français, à l’écrit et à l’oral, est exigée ; la connaissance de l’autre langue est souhaitable. La connaissance d’une autre langue officielle de l’ONU est un atout.Méthode d’évaluation
Les candidats qualifiés pourront être invités à participer à une épreuve d’évaluation et à un entretien axé sur les compétences.