17 octobre – 30 novembre 2020, Online
L’hiver dernier, la planète entière se figeait en découvrant l’existence du coronavirus (COVID-19) et sa vitesse de propagation. Pour tenter d’y remédier, le monde s’est confiné, les écoles ont fermé, les chaînes de production ont cessé de fonctionner, la vie sociale s’est interrompue, les gens se sont cloîtrés chez eux. Tout a changé.
Aujourd’hui, l’ampleur de la pandémie et ses effets dévastateurs sur les êtres humains et les économies sont colossaux. Le 8 octobre 2020, l’Organisation mondiale de la santé recensait 36 millions de personnes infectées dans le monde, dont 1,2 million en Afrique.
« La pandémie de COVID-19 est une crise à nulle autre pareille. Son bilan est lourd et les populations des pays les plus pauvres en souffriront sans doute le plus profondément et le plus longtemps. Elle a coûté des vies et bouleversé les moyens d’existence dans toutes les régions du globe », constatait David Malpass, le président du Groupe de la Banque mondiale, dans son discours d’introduction aux Assemblées annuelles qui se tiendront virtuellement cette année, du fait de la pandémie. « Elle a plongé plus d’économies dans des récessions simultanées que n’importe quelle autre crise depuis 1870. Et elle pourrait entraîner les premières manifestations d’une décennie perdue marquée par une croissance atone, l’effondrement de nombreux systèmes sanitaires et éducatifs, et le surendettement.»
Si les chiffres montrent que l’Afrique semble être relativement épargnée par rapport à d’autres régions du monde, l’impact socioéconomiques du virus n’en est pas moins sévère. Selon notre dernier rapport Africa’s Pulse, sur les perspectives économiques de la région, la croissance en Afrique subsaharienne devrait chuter à -3,3 % en 2020, entraînant le continent dans sa première récession économique en 25 ans. La pandémie risque aussi de faire basculer 40 millions d’Africains dans l’extrême pauvreté, effaçant au moins cinq années de progrès dans la lutte contre la pauvreté.
Par ailleurs, « la COVID-19 ne sera pas la dernière situation d’urgence sanitaire que connaîtra le monde et il est urgent de se préparer durablement pour faire face à la prochaine », a averti l’OMS. Il est donc important que les pays africains parviennent non seulement à faire face à la crise sanitaire actuelle, mais se préparent aussi à la suivante. Beaucoup de pays ont déjà mis en place des mesures pour sauver des vies, protéger les moyens de subsistance et bâtir un avenir plus solide.
Afin d’apporter une solution collective à un défi collectif, nous souhaiterions également recueillir l’avis de la jeunesse africaine sur la riposte COVID-19. Répondez en 650 mots maximum à la question suivante, en fonction du contexte de votre pays :
Comment les jeunes peuvent-ils s’associer à leur gouvernement et aux organisations de la société civile pour faire face à l’impact de la COVID-19 et construire un système social et économique plus solide après la pandémie ?
- DATE-LIMITE DE DÉPÔT DES BILLETS: 30 novembre 2020
- CONDITIONS D’ADMISSION: Être ressortissant d’un pays d’Afrique subsaharienne, y résider actuellement et avoir entre 18 et 28 ans au 30 novembre 2020.
- SUJET: Comment les jeunes peuvent-ils s’associer au gouvernement et aux organisations de la société civile pour faire face à l’impact de la Covid-19 et construire un système social et économique plus solide après la pandémie ?
COMMENT PARTICIPER
Utilisez les liens ci-dessous pour soumettre avant le 30 novembre 2020 un billet en anglais, en français ou en portugais exposant vos idées pour faire face à l’impact de la Covid-19 et construire un système social et économique plus solide après la pandémie.
Les billets envoyés par courrier électronique ou postal ne seront pas admis.