Intitulé publication: | COORDONNATEUR DE LA GESTION DE PROGRAMME (DÉSASTRE ET CONFLIT), P3 |
Intitulé code d’emploi: | COORDINATOR |
Département / Bureau: | Programme des Nations Unies pour l’environnement |
Lieu d’affectation: | MANAMA |
Période de candidature: | 20 janvier 2021 – 05 mars 2021 |
No de l’appel á candidature: | 21-Programme Management-UNEP-147320-R-Manama (R) |
Cadre organisationnel
Le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) est l’autorité mondiale de premier plan en matière d’environnement, chargée de définir le programme mondial pour l’environnement, de promouvoir la mise en œuvre cohérente du volet environnement du développement durable au sein du système des Nations Unies et ayant autorité pour défendre la cause de l’environnement mondial. Ce poste est à pourvoir au Bureau régional du PNUE pour l’Asie occidentale, à Manama.
Responsabilités
Sous la supervision directe du Directeur régional du Bureau du PNUE pour l’Asie occidentale et dans les limites des pouvoirs que ce dernier lui délègue, le titulaire s’acquitte des fonctions suivantes :
1. Politiques : faire office de spécialiste des politiques et conseiller le PNUE, en particulier le Coordonnateur pour le sous-programme Catastrophes et conflits, sur les grandes orientations dans la région concernant des questions spécifiques ; examiner les questions de politique générale touchant le respect des principes humanitaires et la fourniture effective de l’aide humanitaire et donner des conseils à cet égard ; exploiter les connaissances concernant les incidences des activités humanitaires sur l’environnement et faire office de principal interlocuteur dans la région pour certains sujets ou pour des questions de politique générale ; dimension environnementale des initiatives de réduction des risques de crise et des initiatives d’après-crise et les questions de politique générale.
2. Coordination : en consultation avec le Directeur régional, coordonner la contribution régionale aux programmes du PNUE en ce qu’ils ont trait à la dimension environnementale des initiatives de réduction des risques de crise et des initiatives d’après-crise ; suivre et analyser l’évolution de la situation humanitaire, les programmes de secours d’urgence et de gestion en cas de catastrophe ou les situations d’urgence dans le pays ou la zone désignés, en identifiant où tenir compte de la dimension environnementale est justifié ; faciliter dans la région une approche concertée de la dimension environnementale dans le cadre de l’aide humanitaire et d’urgence internationale pour les situations d’urgence complexes et les catastrophes et dans le cadre de grands projets complexes ; assurer l’appui nécessaire (personnel, financement, matériel spécialisé, fournitures, etc.) ; établir des comptes rendus d’activité à l’intention de la communauté internationale, faire le bilan de la situation et recenser les besoins non satisfaits des pays sinistrés ; favoriser la prise en compte de la dimension environnementale dans les appels à l’assistance internationale au sein du système des Nations Unies ; veiller à la bonne affectation et utilisation des contributions des donateurs recueillies par l’intermédiaire du Bureau pour l’Asie occidentale en ce qui concerne la dimension environnementale de l’assistance ; élaborer ou aider à élaborer divers rapports, documents et communications (projets de section d’études, documents de base, directives générales, documents destinés aux organes délibérants, exposés, études de cas, présentations, correspondance, etc.) ; assurer un appui pour l’assistance technique et d’autres missions de terrain, par exemple en participant à des visites sur le terrain et effectuer des examens approfondis des mécanismes de coordination dans tel ou tel pays.
3. Partenariats : en consultation avec le Directeur régional, coordonner, en collaboration avec les divisions compétentes du PNUE, les travaux du PNUE dans la région pour aider les États membres en matière de renforcement des capacités, de coopération technique et d’assistance technique afin de traiter la dimension environnementale des situations d’urgence et la préparation des secours en cas de catastrophe ; élaborer des recommandations pour chaque région et pays en se fondant sur l’analyse d’informations pertinentes ; veiller à l’efficacité du suivi des travaux du PNUE dans la région en ce qui concerne la dimension environnementale des initiatives de réduction des risques de crise et des initiatives d’après crise, ainsi qu’à la communication d’informations à ce sujet ; organiser et élaborer des stratégies sur les aspects environnementaux de l’action humanitaire, des secours d’urgence et des questions connexes pour la région ; veiller à la mise en œuvre des recommandations formulées dans les rapports connexes ; se tenir au fait de l’évolution de la situation; assurer la liaison avec d’autres organisations humanitaires, les donateurs, etc. ; veiller à ce que des mécanismes de suivi et de communication de l’information soient en place ; fournir des informations et des conseils sur un éventail de questions connexes ; établir et entretenir des contacts avec des fonctionnaires, d’autres organismes des Nations Unies, des organisations non gouvernementales, les missions diplomatiques, les médias, etc. ; veiller à la mise en place des mécanismes permettant de faciliter la collaboration et l’échange d’informations, aussi bien au sein du système des Nations Unies qu’en-dehors de celui-ci, notamment en ce qui concerne l’alerte rapide et la planification des interventions d’urgence, pour ce qui est de l’interface entre l’environnement et les activités humanitaires ; organiser des groupes de travail, réunions, conférences et consultations avec d’autres organismes et partenaires sur les questions relatives aux activités humanitaires et aux secours d’urgence ; organiser des activités de suivi, y compris des réunions d’examen technique interorganisations visant à appuyer les activités d’élaboration des politiques et la prise de décisions sur des questions importantes ; conclure des partenariats avec d’autres organismes humanitaires pour planifier et évaluer des programmes d’aide humanitaire et d’assistance d’urgence et s’assurer que les dernières informations disponibles, les enseignements tirés de l’expérience, les principes directeurs, etc. sont pris en compte dans ces activités, y compris les questions liées à la problématique femmes-hommes.
4. Encadrer de nouvelles recrues ou des fonctionnaires moins expérimentés et éventuellement les superviser. S’acquitter de toutes autres tâches qui pourraient lui être confiées.
Compétences
– Professionnalisme : avoir de solides compétences en matière de gestion et d’organisation, notamment pouvoir donner des orientations stratégiques, assurer un contrôle technique, créer des équipes solides, définir et suivre les plans de travail et les budgets de gestion et les adapter à l’évolution de la situation ; posséder de solides compétences de rédaction, de présentation et de communication ; appliquer les règles et règlements administratifs des Nations Unies dans des situations professionnelles ; posséder les compétences théoriques et les facultés d’analyse et d’évaluation nécessaires pour effectuer des recherches et des analyses en toute indépendance ; circonscrire les questions, formuler des avis et produire des conclusions et des recommandations ; tirer fierté de son travail et de ses réalisations ; faire preuve de compétence professionnelle et de maîtrise du sujet ; apporter à l’exécution de ses tâches la conscience et le souci d’efficacité voulus pour être en mesure d’honorer les engagements contractés, de tenir les délais impartis et d’obtenir les résultats escomptés ; agir pour des motifs professionnels plutôt que personnels ; persévérer face aux obstacles et aux difficultés ; garder son calme dans les situations de crise.
– Esprit d’équipe : collaborer avec ses collègues afin d’atteindre les objectifs de l’organisation ; solliciter les apports, apprécier à leur juste valeur les idées et la compétence de chacun et être prêt à apprendre de lui ; faire passer l’intérêt de l’équipe avant son avantage personnel ; accepter les décisions finales du groupe et s’y plier, même si elles ne cadrent pas parfaitement avec sa position propre ; partager les réussites de l’équipe et assumer sa part de responsabilité dans ses échecs.
– Aptitude à planifier et à organiser : définir clairement des buts compatibles avec les stratégies convenues ; hiérarchiser les activités et tâches prioritaires ; modifier les priorités en fonction des besoins ; prévoir suffisamment de temps et de ressources pour mener sa tâche à bien ; tenir compte des risques et des imprévus dans la planification ; suivre l’exécution des plans et les modifier s’il y a lieu ; tirer le meilleur parti du temps dont on dispose.
Formation
Diplôme universitaire du niveau du master dans le domaine de la protection de l’environnement, de l’environnement, des affaires humanitaires ou du développement ou dans une discipline apparentée. À défaut, diplôme universitaire de premier cycle assorti de deux années de formation universitaire complémentaire et d’expérience professionnelle.
Expérience professionnelle
Un minimum de cinq ans d’expérience à des niveaux de responsabilité de plus en plus élevés dans le domaine de l’environnement: affaires humanitaires, préparation aux situations d’urgence, gestion des crises / secours d’urgence, réhabilitation, développement ou autre domaine connexe est requis.
Une expérience de la protection de l’environnement est souhaitable.
Une expérience de la gestion ou de la coordination de projets, de programmes est souhaitable.
Connaissances linguistiques
L’anglais et le français sont les langues de travail du Secrétariat des Nations Unies. Pour ça poste, la maîtrise de l’anglais oral et écrit est requise. Connaissance de l’oral et de l’écrit L’arabe est requis; La connaissance d’une autre langue de l’ONU est souhaitable.
NOTE : la « maîtrise » équivaut à une note de « maîtrise » dans les quatre domaines évalués (lire, écrire, parler et comprendre) et la « connaissance » équivaut à une note de « confiance » dans deux des quatre domaines évalués.Méthode d’évaluation
Les candidats qualifiés pourront être invités à participer à une évaluation technique puis, éventuellement, à un entretien axé sur les compétences.